Ca y est on se lance ! Nous commençons bientôt notre campagne de SENS.
Pour info, Manon et moi maitriserons la campagne à deux voix pour 5 Bugs.
En attendant la première partie qui se déroulera la semaine prochaine, j’ai fait un petit générique pour notre table, histoire de hyper à fond les joueurs.
Djamil est reçu par Vidal qui souhaite lui faire part des pensées d’Eric. Il lui révèle le lien qui unit Eric aux Bellini ainsi que l’utilisation du chlore qui est détourné. Djamil s’enquiert également du sort qui sera réservé à Raoul s’il se range du côté du Prince. Mais les propos de Vidal ne rassure guère Djamil. D’après Eric, les laboratoires clandestins transforment le chlore en agent nettoyant qui est utilisé pour brouiller les pistes. Une fois la scène de crime aseptisée, des indices seraient déposés pour faire croire que le Saint-Ordre est l’auteur du massacre. Les laboratoires en question se situent près des docks. Ordre est donné à Djamil d’aller quérir des preuves. Ioseb installe donc une caméra sur le torse de Djamil afin qu’il prenne des photographies permettant de mettre en accusation les Bellini. Djamil arrive à enregistrer une scène hautement compromettante : dans un hangar, des humains travaillent sous la surveillance d’un contre maître que Djamil arrive clairement à identifier : il s’agit de Gregorio Dandini. Alors que celui-ci donne des ordres aux travailleurs, une limousine entre et Gentile en descend accompagné de quatre garde du corps. Le ponte italien aboie quelques instructions : la planque est compromise, il faut lever le camp le plus rapidement possible. Ces informations bien enregistrées, Djamil rejoint Ioseb et appelle Raoul via une technique de magiciens que Ioseb n’essaye même plus de comprendre. Trop impatient de montrer les preuves à son père, il ne répond pas à la demande d’aide envoyée par Sarah. Djamil veut retrouver le père qu’il a perdu vingt ans auparavant.
A l’autre bout de la ville, Théodore essaye de mettre un peu d’ordre dans sa planque et sur ses vêtements. Il ne veut pas effrayer son infante, Samantha. Alors qu’il nettoie sa veste, il rumine : où en est-il ? Que souhaite-t-il ? Quel avenir donner à Samantha ? L’abandonner pour mieux ressembler à Calage ? Jamais ! Perdu à la Nouvelle-Orléans, perdu dans ses émotions, perdu dans ses sentiments, Théodore s’en remet à celle qui l’a toujours aidé depuis vingt ans : Elisabeth Doll. Certes, la dernière fois qu’ils se sont vus, il lui a crié au visage qu’il ne l’aimait pas et l’a quittée. Mais lorsque Théodore l’appelle, elle ne semble pas lui en vouloir… Mais peut-on s’y fier ? Le plan est simple : mettre Samantha à l’abri et les Bellini sont les seules mains qui se sont tendues vers lui. Théodore décide donc de retourner chez eux. Lorsque son Infante se réveille, Théodore fait tout pour la rassurer : elle est totalement déboussolée et la faim commence à la tirailler. N’ayant rien d’autre sous la main, il lui donne son propre sang avant de partir de cette cachette. Francesco ne cache pas sa colère : il l’accueille froidement, mais confie Samantha à Teresa. Elisabeth se montre bien plus chaleureuse : elle profite du moment pendant lequel Théodore change ses vêtements pour le caresser et être de plus en plus entreprenante. Théodore ne semble pas vouloir refuser ces avances malgré un timide « Pas maintenant » qui ne ralentit nullement Elisabeth. Il ne proteste même pas quand elle filme la scène avec son portable.
Djamil n’a pas répondu à l’appel de Sarah ce qui commence à l’agacer. Wata propose alors de se rendre chez Théodore pour qu’ils unifient leurs forces. Mais pendant qu’elles s’y rendent, Wata sent que le temps lui échappe. Elle a l’impression que son être ralenti alors que les autres autour se meuvent normalement excepté Sarah qui se retrouve figée telle une statue de pierre. Les immeubles, la lumière des réverbères, l’asphalte, Alicia, Sarah… tout autour de Wata s’estompent pour ne laisser place qu’à du noir. Rien n’y personne. Wata est seule. C’est alors qu’elle entend une canne et la marche d’une personne qui boite. Cette démarche, elle la connait, elle sait que Papa Legba vient lui rendre visite. Mais pourquoi ? Alors que le culte est banni de la Nola ? Alors que Black Sad n’est plus là ? Le lwa lui sourit et l’enjoint à danser. Une prise ferme dans le bas du dos mène Wata où Papa Legba veut l’emmener. Mais ses traits se confondent avec ceux de Black Sad. Qui se cache sous ce maquillage blanc ? Vient-il la chercher ? Vient-il la narguer ? Wata s’enivre de cette danse jusqu’à ce qu’elle repousse Papa Legba : son heure n’est pas encore venue ! L’homme s’éloigne alors en boitant… Lorsqu’elle revient à elle, Sarah est au sol et se tient la main en hurlant de douleur. Son doigt lui a été coupé. Deux hommes emmènent Alicia en parlant de la place qui doit être accordée aux humains. Elle sent et reconnait le Sire de Sarah : ce n’est Armand. L’autre homme qui se tient à ses côtés ressemble à Maldonato. Mais la scène échappe à Wata, malgré les quelques mots qu’elle leur adresse pour leur montrer le ridicule de leurs propos. Elle reste à terre se demandant s’il s’agit d’une nouvelle intrusion dans sa vie privée du fait d’un des deux types, si Black Sad est mort… Elle demeure inerte regardant Sarah courir derrière la voiture qui lui enlève sa fille. Elle ne bouge plus…
Pendant que Théodore se morfond dans un fauteuil, des bruits parviennent de l’étage supérieur : quelqu’un est en train de se passer ses nerfs sur tout ce qui se trouve dans la pièce. Des pas résonnent. On descend. Il s’agit de Francesco. Alors qu’elle tapote sur son téléphone portable, Elisabeth flaire quelque chose d’intéressant : il faut descendre. Elle n’a pas menti : le spectacle est de taille. Sarah est venue demander sa fille. Les joues couvertes de larmes, la gorge nouée, elle s’est effondrée à l’entrée du manoir. Pour la première fois, Francesco montre publiquement l’erreur de Gentile : il a fait confiance à Sarah, il l’a aidée et elle les a trahie. Le paterfamilias lui fait alors comprendre qu’on ne peut utiliser des méthodes aussi douces sans quoi on obtient rien et certainement pas la confiance. Il demande alors à Gentile de réparer ses erreurs. Gentile, ne cachant même pas sa déception, s’approche de Sarah, lui empoigne le cou et le serre jusqu’à ce que Sarah retombe au sol. Puis Francesco se tourne vers Théodore qui comprend alors les méthodes des Bellini : il lui demande d’être utile. Il connait la prophétie et souhaite avoir ce pouvoir. Théodore est chargé de ramener la fille d’Eve et ce le plus rapidement possible. Cet ordre décontenance Théodore au plus profond de son être : il ne peut pas trahir la femme qu’il a aimée. Dans le bar du manoir, isolé des regards, il noie alors son chagrin dans du sang alcoolisé. Et lorsque la raison nous abandonne au fur et à mesure des verres, on s’en remet à ceux qui comptent le plus : Théodore envoie quelques messages à Aimé. Mais Aimé reste sourd aux plaintes de Théodore : il ne peut pas prêcher pour lui auprès de Vidal… Il l’a déjà fait et le Prince était resté ferme quand au sort qu’il réserve à Théodore. Alors que le sang lui monte de plus en plus à la tête, Francesco fait irruption dans la pièce pour rappeler Théodore à ses obligations et lui fait comprendre que Samantha paiera pour son inaction. Théodore, de plus en plus perdu, quitte le manoir. Quelqu’un le suit et semble rapporter le moindre de ses faits et gestes à Francesco via son téléphone portable qu’il ne lâche jamais. Théodore essaye de gagner du temps : il fait le tour du pâté de maisons en cherchant désespérément une solution. Il s’en remet à Djamil, son dernier espoir.
Raoul apparait dans la voiture plus renfermé que jamais. Djamil lui explique tout : le lien qui unit les Bellini et le Saint-Ordre, le mensonge des Bellini, la position de Vidal. Il lui montre les vidéos qu’il a enregistrées… mais Raoul veut plus que des preuves : il veut voir de ses propres yeux. Alors Djamil décide de retourner au laboratoire clandestin près des docks. Arrivé sur place, il entend quelqu’un répandre un liquide dans les lieux. Certainement de l’essence. Une allumette craque… Le feu… Cette odeur si particulière de chlore… Le visage de Dandini… Tout concourt à réveiller la Bête de Raoul. Avant même que Djamil n’ait pu ciller, Raoul s’est déplacé d’un nuage de fumée auprès de Gregorio qui empoigne par la gorge et le tue. Nouvelle apparition de fumée… Raoul n’est plus là… Au loin, Djamil entend un carambolage, des cris… Raoul les a rattrapés… Lorsque Djamil arrive sur les lieux, il ne peut que constater le carnage. Au milieu des voitures, Raoul est à genoux, les poings figés dans l’asphalte, le dos bombé, le souffle bestial… Djamil s’agenouille auprès de lui… Lorsque leur regard se croise, les yeux bleus électriques de Raoul fixent son fils, ses doigts commencent à s’enfoncent dans la chair de Djamil… Va-t-il le tuer ? L’étreinte se resserre mais la bête de Raoul s’efface et le magicien enlace son fils. Les gestes sont les mêmes, les visages sont les mêmes, mais vingt années se sont écoulées… Raoul ne reste pas avec son fils, il ne le suit pas chez le Prince, mais qu’importe ! Djamil a retrouvé sa famille. Il rentre tranquillement au manoir et pense pouvoir se reposer après une épreuve si dure, mais un message de Théodore le ramène rapidement à la réalité. Un long message parlant de prophétie, de Vidal, de l’Angleterre qui laisse Djamil dans une incompréhension la plus totale. Pour éclaircir ces propos, il appelle Théodore, mais cela ne le rassure guère : Théodore a étreint une personne, il s’est rendu chez les Bellini qui menacent de tuer son Infante s’il ne leur livre pas Joy, les Bellini connaissent la prophétie. L’alcool aidant l’inintelligibilité des propos de Théodore, Djamil décide de demander des réponses à Joy pour s’assurer que son ami n’a pas totalement perdu l’esprit. A en croire Joy, Théodore dit vrai pour tout sauf pour l’assurance dont se parent les Bellini. Effectivement, ils n’ont ni le Grand Ancien, ni la fille d’Eve… Comment pourraient-ils prétendre pouvoir réaliser la prophétie ? Djamil décide malgré tout d’informer Augusto Vidal qui n’a que faire des idées farfelues de Théodore, qui pour le moment est ô combien seul.
Une fois tirée de sa torpeur, Wata retourne au Palais de Vidal. Elle a besoin de réconfort mais veut également s’enquérir de l’état d’esprit de Joy. Elle s’entretient avec elle devant la porte des appartements princiers : Joy entrouvre la porte afin de cacher son visage. Wata regrette leur ancienne complicité : la jeune femme se serait venue se confier à elle, serait venue lui parler… mais maintenant Emilia semble avoir pris ce rôle. Fidèle à elle même, Joy n’est pas très démonstrative mais elle assure Wata que ce qui est arrivé est de l’ordre du privé. Alors que la Déesse s’éloigne, elle entend un murmure en elle : je t’aime. Rien ni personne ne saurait remplacer Aimé dans le cœur de Joy. Alors que le jour pointe doucement sur la Nouvelle Orléans, Wata est tirée de ses rêveries par un cri, celui de Joy affolée qui court dans tous les sens dans le couloir. Wata suit son ami pour découvrir que Joy a aperçu Aline au beau milieu des jardins du palais attendant que le soleil se lève et vienne la frapper de ses mortels rayons. Les fermetures automatiques sont en train de rendre le palais impénétrable mais Joy essaye d’entrer en contact par la pensée avec Aline… Rien n’y fait… Elle crie de l’aide à Wata qui lui explique laconiquement qu’elle ne souhaite pas aller à l’encontre du choix d’Aline même si intérieurement Wata ressent la culpabilité au plus profond de son être. C’est elle qui l’a forcée à aller voir sa sœur et les paroles que Sarah et Aline se sont échangées n’étaient pas des plus plaisantes. C’est sa décision… Le mur protecteur finissant sa descente par un bruit résonnant, Wata prend soin de Joy qui a perdu beaucoup de sang en parlant avec Aline jusqu’à ses derniers instants. Sous le choc, tout le monde rejoint ses appartements, mais Wata reste près de la porte comme pour se punir davantage. Le Prince lui tend alors la main pour lui procurer un peu de réconfort.
Théodore a reçu tôt dans la nuit la visite de Wata. Mais les paroles de son maie ne rassure que moyennement Théodore qui voit dans l’alliance de Wata avec Vidal une aide précieuse et un réconfort partir dans le camp adverse… d’autant plus qu’elle lui fait comprendre qu’il devrait penser au bien commun, à la paix, et arrêter de vouloir récupérer à tout prix la femme qu’il aime… Loin de se démotiver, Théodore part dans les bureaux de Victor Brom afin d’échanger sur son article… Pour le rédacteur en chef, l’article est satisfaisant mais il manque de preuves sans quoi il ne s’agit que d’accusations… Théodore décide alors d’éplucher les archives du Journal : il trouve quelques papiers sur la purge. Plongé dans ses recherches, il appelle Djamil pour échanger les informations qu’il a trouvées et parler de son plan. Les deux hommes sont sur la même longueur d’onde : tuer les Bellini ! Le plan ne dit pas encore comment, mais Djamil a une piste… Après cet entretien, Théodore se rend à l’adresse d’Aiden Joanes : une sorte de taudis… La nuit précédente, il avait laissé un mot car il n’y avait trouvé personne et la perspective de devoir se rendre à l’hôpital ne lui plaisait guère. Mais ce soir, il a de la lumière. Théodore réalise rapidement le tragique de la situation : Aiden voue une haine terrible aux êtres de la nuit et survit pour s’occuper de Samatha, sa sœur, qui n’est plus que l’ombre d’elle-même. Alors qu’Aiden d’un pas terriblement tranquille suit Théodore en déchargeant ses armes sur lui, Théodore se cache derrière Samatha pour pouvoir entamer une discussion plus apaisée avec Aiden. Il arrive à un accord : Aiden arrête si Théodore sauve Samantha de cette état. Théodore réussit à sortir Samatha de son état quasi comateux, mais il sait ce n’est que momentané : il doit donc l’étreindre. Pendant qu’il offre l’éternité à la jeune fille, Aiden se suicide. Théodore emmène son Infant dans son repère pour la protéger…
Wata a pris le temps d’expliquer sa froideur envers Djamil lorsque celui-ce est venu prendre de ses nouvelles. Au fond de son cœur, elle voit trop de ressemblances avec son Amour perdu, Black Sad. Mais elle finit par pardonner à Djamil les intrusions dans son intimité via le miroir. Djamil lui ayant donné l’endroit où se cache Théodore, Wata s’y rend soulagée que son ami soit toujours vivant. Elle explique à Théodore qu’elle s’est alliée au Prince pour éviter un nouveau bain de sang et faire passer des lois pour protéger les habitants des quartiers pauvres et leur assurer la liberté de culte. Elle le quitte pour célébrer la Saint-Jean avec de nombreuses adeptes venus assister à la cérémonie, au sacrifice et au discours de Wata qui explique ses actes et notamment son alliance avec le Prince. La fête se prolonge jusque tard dans la nuit. Wata se rend au Parc Louis Armstrong car elle souhaite passer cette journée si particulière chez elle, dans son élément. Mais arrivée sur les lieux, elle reconnait Sarah et sa fille. Sara lui explique qu’elle a fui les Bellini qui voulait confier sa fille à sa mère. Elle lui demande de l’aide. Dans la précipitation, Wata pense à Drew. Mais lorsqu’elle arrive au salon de beauté, elle constate que le salon a été dévasté et que Drew a disparu. L’odeur d’Élisabeth est imprégnée dans les murs… Pressée par Sarah, Wata n’a pas le temps restée sur les lieux… Elle pense à Nanny, la grand mère de Doggie. Nanny accepte d’héberger la petite. Wata rentre donc au palais avec une autre idée en tête…
Pendant le peu de répit que l’enquête lui accorde, Djamil a pris le temps d’aller trouver Wata pour comprendre la distance que celle-ci a placée entre eux-deux. Il comprend sa colère et lui demande pardon. Cette histoire de chlore ne lui quitte pas l’esprit. Accompagné de Ioseb et de ses hommes, il décide d’obtenir des informations par la force… Ralph Cory, un cadre quarantenaire travaillant au sein de l’entreprise de blanchiment de papier, est une cible toute désignée ! En effet, l’homme y occupe un poste clef. Alors que l’employé attend à un feu de circulation, Djamil et sa bande, transformés en personnes du troisième âge, font irruption dans le 4 x 4 de l’homme. Ils le menacent et veulent avoir des informations… Djamil finit par comprendre que le gars n’est pas mêlé à l’affaire : il traite les dossier avec un œil qui considère davantage les chiffres que la réalité… Mais pour prouver sa donne foi, il invite Papy Djamil à regarder dans la mallette posée à l’arrière du véhicule : dedans s’y trouvent diverses fiches d’action qui retracent notamment les allées et venues des camions. Fort de ces éléments, le groupe décide de prendre les camions en filature… Les camions s’arrêtent : l’un vide son contenu dans les eaux du Mississippi… Lors du second arrêt, les conducteurs transvasent une partie d’un autre camion dans des bidons amenés par trois véhicules. C’est le moment qu’a choisi Djamil pour intervenir. Djamil, Ioseb et les autres ouvrent le feu sur les premiers véhicules et tuent une grande partie des personnes. Toutefois, une voiture prend la fuite. Après avoir ramassé un type planqué sous un des camions, l’équipe se lance à la poursuite de la voiture. Le conducteur perd le contrôle de la voiture et après plusieurs tonneaux échoue sur les quais… Un seul des occupants a survécu. Ioseb l’empoigne tout heureux de frapper un Bellini. Mais Djamil se rend compte qu’il s’agit d’Eric, le petit ami de Sarah. Djamil le livre à Vidal qui demande à Djamil de le faire parler… Après de nombreux coups, Djamil n’obtient rien… Vidal lit dans les pensées d’Eric et semble satisfait des informations qu’il a obtenues…
Le début de soirée a été synonyme d’emplettes pour Sarah qui est allée s’acheter une tenue pour reconquérir Eric. N’ayant toujours pas eu de nouvelles de Marcella qui s’occupe de poser un cadre juridique sur l’association de Sarah, elle décide de chercher Gentile afin de converser quelque peu avec lui… Alors qu’elle déambule dans le manoir, elle aperçoit Francesco s’entretenir avec un homme qu’elle reconnait, celui qui s’était présenté à l’orphelinat pour récupérer Alicia et l’amener auprès de sa grand-mère comme Sarah l’avait souhaité. Sarah comprend que Francesco est en train de négocier de la main d’œuvre contre sa fille. Sarah fuit du manoir Bellini emportant sa fille et en tentant de joindre à de multiples reprises Eric qui lui avait expliqué qu’il était en planque. Elles se pressent jusqu’au Parc Louis Armstrong, lieu où Sarah avait rencontrée Wata pour la première fois. Wata se présentent à elles. Sarah lui demande alors de l’aider et suit Wata chez des connaissances : la première dans un salon de beauté mais la personne a été enlevée… la deuxième est une mamie… Une fois sa fille déposée en sûreté, Sarah trouve refuge dans les égouts pour se protéger du soleil…
Dans la nuit du 23 juin 2035…
Wata décide de parler à Aline et de lui demander d’aller voir sa sœur. Aline ne semble pas enchantée par la proposition mais accepte tout de même. Durant le trajet, aucun mot n’est échangé entre les deux femmes : Aline se mure dans le silence. Une fois arrivées chez Nanny, Wata s’écarte pour laisser Aline parler. Cette dernière attend que Sarah prenne la parole. L’échange entre les deux jumelles est rapide car il est parasité par les reproches de part et d’autres. Personne ne veut faire un pas vers l’autre. Constatant la stérilité de la conservation, Aline part triste. Wata préfère rester auprès de Sarah pour la réconforter. Mais celle-ci frappe dans le mur ce qui amène Nanny à les prier de quitter sa maison.
Chacun de leur côté, Wata, Sarah, Djamil et Théodore s’activent pour parvenir à leurs fins…
Théodore se sentant en sécurité dans l’ancienne planque de son Sire Calage cherche une solution pour échapper aux griffes de Vidal et des Bellini. Il décide de contacter Victor Brom, le rédacteur en chef d’un journal de la Nola. La dernière fois qu’ils s’étaient vus, Chloé avait été enlevée et Théodore cherchait le sujet de l’enquête de sa meilleure amie. L’entretien s’était soldé par la gifle que Théodore avait donnée à Brom. Après avoir consenti à la requête de Théodore, la publication d’un article visant à déstabiliser les Grands de ce monde, le journaliste rend la pareille à Théodore. Un souvenir du bon vieux temps… Pour alimenter son article, Théodore souhaite obtenir des entretiens avec des personnes qui ont eu à faire avec la brutalité de Vidal. Parmi de nombreux noms, celui des Joanes ressort… Les Joanes, cette famille qui avait servi de garde-manger à Vidal et sa clique… La dernière fois que Théodore avait vu Aiden, ce dernier pendait, accroché par les pieds, au-dessus d’un bar à cocktail lors d’un bal donné par Vidal. Théodore trouve son adresse… Le jeune homme est infirmier, il semble ne s’occuper que d’un seul patient. Perdu dans ses recherches, Théodore souhaitait du réconfort : il voulait parler à Wata. Mais lorsqu’il s’était rendu chez sa grande prêtresse Drew, les paroles de Théodore étaient restées sibyllines… Drew n’avait pas compris ce que Théodore voulait…
Wata a intégré le Cercle de Lilith à l’occasion d’une cérémonie sanglante. A la fin des chants rituels, toutes les jeunes femmes s’approchent de Wata pour l’enlacer et lui signifier qu’elles sont liées, certes, par leur devoir de protection du corps du Grand Ancien, Caïn, mais aussi par une sorte d’amitié ou d’esprit de famille que Wata découvre peu à peu en les observant. Elle a pu approcher Caïn : son corps est à nouveau soigné… Mais bien loin de l’admirer, Wata profite de ce moment où elle se retrouve seule à seule avec Caïn pour lui faire comprendre ses actes, son ingratitude envers Lilith qui l’avait sauvé, qui avait pris soin de lui… Le Grand Ancien plongé dans un silence et une immobilité éternels lui envoie quelques visions des temps anciens. Que cherche-t-il ? Après cette rencontre, Wata se rend dans les marées pour récupérer Doggie et toute la Résistance : leur entrainement est terminé ! Mais cela ne se déroule pas comme Wata l’aurait souhaité et sa nouvelle alliance avec le Prince Vidal laisse un goût amère dans la bouche de Doggie qui ne voit plus qu’en Wata un vendeur de rêve. Il obéira à ses ordres, mais l’admiration qu’il ressentait pour la Grande Déesse s’est éteinte…
Djamil s’est rendu compte que Vidal savait qu’il avait emmené Joy auprès de Théodore. Le coup d’épaule de Vidal lui fait comprendre que sa position n’est pas assurée. Il décide alors de s’activer. Une fois Emilia réveillée, il lui promet de la venger. Djamil se lance à corps perdu dans une enquête : il veut trouver un lien entre le Saint-Ordre et la famille Bellini. Ce lien lui permettra de montrer que le meurtrier de sa famille gitane n’est pas le Prince, mais les Bellini. Il pense ainsi pouvoir ramener Raoul à la raison. Le point commun qu’il possède est cette odeur de chlore si particulière : un produit qui est utilisé pour nettoyer toutes les scènes de massacres… comme au Lady’s Night ! comme pour le Cirque ! Aidé de Ioseb Janashia et des membres de la mafia tchèque, Djamil remonte à une société de blanchiment de papiers qui utilise ce type de chlore.
Les Bellini font maintenant totalement confiance en Sarah. Ils pensent effectivement que l’entreprise risquée, qu’ils ont menée pour délivrer la petite fille de Sarah des griffes du tyran, a montré à Sarah qu’ils étaient prêts à beaucoup si on intégrait la famille. Lors du premier conseil de guerre, Sarah s’affirme et explique qu’elle souhaite discréditer Vidal. Pour ce faire, elle veut attirer l’attention sur les sans abris de la Nouvelle-Orléans à travers un reportage photographique qui illustrera un article. Marcelle Nasini, une femme de main mise à la disposition de Sarah, étudie les quartiers pauvres pour trouver le meilleur angle d’attaque et mettre toutes les chances du côté de Sarah. Elle trouve une directrice de photographie suffisamment ambitieuse et manipulable pour s’engager dans une action aussi risquée. Le reportage et l’article doivent être publiés dans un journal sérieusement opposé aux actions de Vidal : celui de Victor Brom. Pour se laisser une marge d’action plus grande dans ces quartiers où Wata a une emprise forte, Sarah demande à Eric de discréditer Sarah en faisant passer le message que Wata est lié au lien de Vidal et que ce dernier peut faire ce qu’il veut d’elle… Le jour venu, Srah remarque également qu’Eric semble aller voir ailleurs… l’odeur d’une autre femme est imprégné sur ses vêtements…
Pas de Feedback pour cette partie. Nous n’avons plus grand chose à dire sur les mécaniques du jeu, qui sont bien huilées.
Douzième séance de notre campagne de Vampire. L’échiquier politique se met en place.
La Fiction
Tout le monde est stupéfait par la mort de Milo Costa.
Dans cette ambiance morbide, la suite de Vidal part du manoir des Béllini. Ils entraînent avec eux la pauvre Emilia, dont prennent soin Joy et Djamil.
Le trajet, en compagnie du prince et de Wata, est silencieux. Trop silencieux. Wata semble dissimuler quelque chose dans son silence.
Une fois arrivé au manoir et vérifié qu’Emilia est entre de bonne main, Vidal convoque Djamil dans son bureau, pour une entrevue privée.
Malgré leur passif hasardeux, les deux hommes trouvent rapidement un terrain d’entente, car ils ont la volonté commune de détruire les Béllini. Ces derniers menacent le trône du Prince, mais on aussi fait souffrir la bien aimée du Magicien.
Aussi, Djamil propose à Vidal de chercher le moyen de faire basculer son sire, Raoul, de leur coté. Ce dernier aurait été manipulé par les Béllinis, qui auraient indiqué que le Prince auraient commandité le massacre de leur famille gitane par le Saint Ordre. Au vu de ses informations, pleins de doute, Djamil souhaite éclaircir cette histoire, et chercher un lien entre les Bélinis et le Saint Ordre. S’il prouve ce lien, Vidal obtiendra un nouvel allié de poids, mais aussi un avantage tactique sur son adversaire. Après négociation, il obtient carte blanche.
Du coté des Béllinis, Sarah reçoit une gifle de Fransceco, pour son audace: elle ne s’est pas inclinée face à Vidal. Toutefois, ce dernier n’y met pas de cœur et semble intérieurement apprécier que la Princesse défie ainsi son ennemi.
Une dernière soirée de fête est déclaré… Car demain, ce sera la guerre.
La Princesse découvre également que son ex, Eric, a été étreint par un membre du clan Bellini, et ramené au manoir. Il remarche, reparle à sa femme, mais sa conversation est très forcée. Il refusera un baisée de Sarah. Toutefois, au moment de se coucher, ce dernier ne détournera pas le bras qui cherchera à l’enlacer… Est ce le sommeil ou les sentiments qui reviennent ?
Toujours chez les Béllini, Théodore attrape sa « femme » et l’invite à une petite discussion en privée. Cette dernière, croyant à des avances, sautent sur l’occasion pour tenter de l’embrasser une fois à l’abri des regards indiscrets… mais Théodore va la repousser, également. Il cherche à mettre les choses au clair avec Elisabeth. Le ton monte… Et les mots fusent, plus brutaux que la pensée. La conversation se conclue par un « Elisabeth, je ne t’aime pas. ».
Elle cherche à récupérer Théodore, par différents moyens détournés, mais la Terreur l’en empêche en quittant la pièce. On voit alors son visage de son « ex-femme » exprimer successivement de la souffrance, de la colère, puis une haine froide… glaciale.
Théodore va ensuite fausser compagnie aux Béllini, après quelques péripéties avec Calage et Fransceco. Il partira, pour se cacher dans une des anciennes planques de Calage, dans une décharge, où il appellera Djamil sur son téléphone.
De son coté, une fois arrivée au palais, Wata va rencontrer ses nouvelles sœurs, qui vont l’inviter à suivre son rituel initiatique d’entrée dans le Cercle. Elle vont la mettre en confiance par des « tu sais c’est un peu vieux jeu, c’est un moment à passer » et des « le sang te dérange pas hein ? ».
Le Serpent ne sait pas trop à quoi s’attendre. Elle vont lui donner une autre tenue, blanche, immaculée, pour ensuite la faire entrer dans une pièce. Le rituel commence… des chants l’entrainent et lui font tourner la tête. Elle se retrouve à genoux, sous une voûte, d’où des trous laisse entrevoir des animaux. Il y a un taureau, un cochon et un mouton.
Les chants s’accélèrent, et le sang des animaux coulent sur elle, comme pour la baptiser. Wata ondule, et entre en transe, elle qui connaît si bien les rituels. Elle jure solennellement de protéger Cain, pendant toute son existence.
Une fois la cérémonie finie, ses nouvelles sœurs la félicitent. Le Serpent restera ensuite seule, lovée dans le sang des animaux sacrifiées en son honneur.
De son coté, Djamil va décrocher le téléphone dans un coin tranquille et parler à Théodore. Ce dernier souhaite transmettre un message à Joy. Au final Le Magicien va téléporter Joy en face de son amant.
Une conversation a ainsi lieu… pleine de passion. Un baiser langoureux s’en suivra. Et au moment de revenir au palais…
Vidal convoque Wata et Djamil pour son conseil de guerre. Ils y découvriront le personnage de Ioseb Janashia, représentant de la pègre tchèque. Vient le moment de prendre des décisions. Puis ensuite, le conseil se termine et Vidal signifie bien a Djamil qu’il « est très étonné de ne pas trouver sa femme ». Aussi, sur un coup de poker, le Magicien dissimulera le fait que Joy a fait le mur. Ensuite, en piteux état émotionnel, il retournera voir Emilia, pour la soutenir.
Wata, quand a elle, ira discuter avec Drussila, la mère du cercle. Elle parlent du passé, de connaissance commune et le ton monte. On comprend alors, que sous un vernis bien lisse, le jeu d’influence à aussi bien lieu dans le cercle.
Du coté des Béllini, un autre conseil guerre à lieu. Raoul y fulmine et fusille Sarah du regard… Car il a apprit que c’est elle, qui lui a tranché la gorge.
A la fin du conseil, en privé, il demande vengeance à Fransceco, en employant un langage fleuri envers Sarah. Cette dernière, ayant les oreilles qui traînent, revient sur ses pas, assument ses actes, et parvient en quelques mots à faire basculer l’avis de Fransceco en sa faveur.
Raoul se tait, mais fulmine de plus belle intérieurement.
Feedback des MJ et des concepteurs
L’échiquier politique se met en place. Nous utiliserons un système maison pour gérer les actions des PJ, et des PNJ importants, comme sur un échiquier. Ce système ne fait pas parti de Vampyre: Ein weiteres Lied.
Les règles tournent bien. Nous utilisons quelques techniques de MJ qui seront précisées dans le paragraphe « Conseils » du jeu
Les joueurs ont émis le souhait que les PJ ne puissent pas faire mourir, par une action politique, les PNJ auxquels ils tiennent. Nous réfléchissons à une manière de mettre cette requête au coeur de l’enjeu des parties suivantes…
Onzième séance de notre campagne de Vampire. La guerre est bientôt déclarée.
La Fiction
Après l’attaque des Bellini sur le manoir Vidal, Joy et Wata restent effondrées devant les cadavres des enfants. Vidal est hors de lui. Il rassemble sa cours, ainsi que quelques caméras de télévision, et décide de rendre visite à la famille rivale.
De leur côté, Sarah et Théodore arrivent au Manoir des Bellini. Délivré, Théodore est très vite pris en main par la famille, cette dernière lui demandant de reprendre le combat de la résistance contre Vidal. Encore confus, Théodore demande un moment de répis. Il en profite pour faire le point avec Djamil.
Sarah, quant à elle, va coucher sa fille. Cette dernière est apeurée. Il ne sait pas encore qu’elle a perdu tous ses camarades. Sa mère devient plus froide: Sarah comprend le rôle qu’elle doit maintenant assumer pour protéger Alicia. Elle doit devenir forte, et se faire son trou dans l’univers politique vampirique. Elle décide donc d’embrasser la cause des Bellini à fond.
Bientôt, le clan Vidal arrive au manoir. Le face à face est inévitable. La tension monte. Les anciens amis se revoient, dans des camps différents. Vidal fait plier les Bellini devant les caméras en demandant à Francesco, le chef de famille, de prêter à nouveau allégeance au Prince.
La tension est à son comble. Théodore et Sarah sont du côté de Bellini. Elisabeth, la mentor de Théodore, refait son apparision à ses côtés. Joy et Wata sont du côté de Vidal. Djamil est encore indécis. Les sbires des deux camps ont la main sur leurs armes.
Soudain débarque au milieu de l’assemblée Milo Costa, ivre de sang de vampire qu’il vient de boire et nargue Vidal. Joy comprend très vite que Milo s’est repu du sang d’Emilia. Elle se précipite dans la cave du manoir Bellini pour récupérée son amie. Djamil la suit, anxieux pour sa bien aimée. Les deux vampires retrouvent une Emilia torturée et exsangue.
Le Prince, furieux de l’affront, brûle Milo sur le champ.
Feedback des MJ et des concepteurs
Très courte séance, à cause d’impératifs horaires
La séance était intense, car les PJ étaient dans des camps opposés. La tension de la partie était basée sur cette confrontation
Charlotte von Fenzwalden cherche à se rendre au château de Gründ pour y retrouver Hanneka, son amie de couvent. Elle a tout perdu en une nuit tragique et cherche à trouver refuge auprès de cette dernière. Elle fait le voyage depuis la Sylvanie avec une troupe de théâtre familiale qui la prend sous son aile. Après un long périple ensemble ils se disent adieu dans la ville de Schilderheim. Eux vont à Marienburg poursuivre leurs rêves de sucés, alors qu’elle… approche enfin du but; se dirigeant vers les Montagne Grises où vit désormais son amie.
Elle finit par arriver à destination mais alors qu’elle espérait que Hanneka et son époux pourraient lui avancer l’argent d’une dote; elle essuie un refus.
Grâce à cette dote elle espérait pouvoir trouver un époux digne de son rang qui lui permette de partir à la reconquête de son fief. Elle ne peut se résoudre à laisser le domaine familial dans l’état dans lequel elle l’a quitté.
Malheureusement l’époux d’Hanneka est seul gardien des finances du couple et il refuse de doter Charlotte.
Hanneka lui parle alors d’une tradition chevaleresque de la région qui pourrait éventuellement lui permettre de trouver un protecteur…
Kilmar Ferpieds partage un dernier repas avec ses parents avant de quitter la petite communauté humaine dans laquelle il a grandi. Avant de mourir son grand-père lui a inculqué la fierté de la culture naine et lui a fait promettre de retrouver l’ancien Royaume nain de Karak Agril, la forteresse d’Argent, que gouvernaient leurs ancêtres.
Ses parents tentent de l’en dissuader mais Kilmar n’est déjà plus là…
Déterminé, il parvient à s’arracher à sa vie passée en puisant son courage dans ses idéaux et son intime conviction qu’il peut redonner ses lettres de noblesses à l’illustre nom de ses ancêtre… qu’il a aujourd’hui la responsabilité de faire briller.
Se fiant aux quelques indices géographiques dont lui avait parlé son grand-père, il débute ses recherches dans les Montagnes-Grises; à Fort Firngrat plus précisément, où il sait se trouver une mine de plomb. Là, il fait la connaissance de deux mineurs nains qui eux aussi piochent la montagne dans l’espoir d’y déterrer une part de son Histoire…
Theobald von Firngrat vient d’hériter de la vallée de Eisbrück à la mort de son père.
Son frère ainé, le Baron von Helmgart l’escorte jusqu’au pied d’une route de montagne; au sommet de celle-ci se trouve sa nouvelle demeure, Fort Firngrat, la « Crète de glace ».
Avant de se dire adieu, ce frère ainé qu’il connait si peu tient à lui faire un présent; un heaume à l’effigie d’une tête difforme. Sous couvert de conversation fraternelle il insiste sur le fait que Theobald n’a que rarement été autorisé à quitter sa forteresse natale…
Alors que Theobald est en pleine ascension de la montagne sur son noir destrier Solitude, il réalise que ce dernier boite; Il manque quelques clous à l’un de ses fers. Il termine donc le trajet en le tirant par la bride puis finit par arriver à la forteresse grisâtre.
Si le long du chemin il a pu faire l’expérience d’une sensation de liberté à enfin pouvoir voyager sans contrainte; il découvre un château aux allures de prison.
Accoudé aux murailles de sa place forte il jette un dernier regard vers le domaine de feu son père, puis se tourne vers la vallée qui est aujourd’hui sienne et dont il ne connait encore les lieux que de nom…
Dixième séance de notre campagne de Vampire. Résumé beaucoup plus court que d’habitude, par manque de temps.
La Fiction
Djamil réussit à faire soigner sa dulcinée mais elle lui est enlevée par Calège. Ne s’est-il pas engagé à lui offrir une vie ? Il se retrouve plusieurs minutes figé, dans l’impossibilité d’agir. Lorsqu’il parvient à bouger, son cri de désespoir fait exploser toute les vitres de la demeure de la chaman. Il est mis à la porte et se retrouve seul, dans la rue déserte. Malheureux, perdu, il cherche un moyen de retrouver Emilia…
Sarah accepte de se ranger aux côtés des Bellini, elle reçoit une bague, symbole de sa loyauté et de son appartenance à la famille, notion chère au clan. Elle apprend que sa sœur est une Madame, probablement liée contre son gré à Vidal. Les Bellini montent une expédition pour sauver sa fille des griffes de Vidal.
Théo reçoit la visite de Joy dans son salon-prison. Les regrets et l’amour interdit s’écoulent tristement entre eux jusqu’à ce que Vidal mette un terme sèchement à l’entrevue.
Djamil, grâce à une carte et un pendule, réussit à localiser Emilia et se rend chez les Bellini. Après discussion, ceux-ci lui proposent de prouver sa loyauté au clan en… lui suggérant de mettre un terme à l’existence de ces Madames qui sont actuellement en ville.
Wata essaie de négocier avec Vidal, qu’elle trouve plus sympathique que ce à quoi elle s’était attendue. Elle lui propose de devenir une Madame, dans le but de pouvoir fréquenter Joy. Elle tente de trouver une solution pour que Théodore soit épargné par la colère de Vidal, proposant une mission quasi suicide pour qu’il se rachète, mais celui-ci, peut-être jaloux, ne veut rien entendre sur ce point. Elle tente aussi de demander que l’on épargne Sarah si Vidal décide d’attaquer le clan Bellini. Il lui répond que l’attaque frontale n’est pas d’opportunité tant que les Bellini se tiennent à carreau.
Sarah participe à une expédition pour récupérer Alicia et Théodore, en se faisant passer pour Aline. Raoul, le sire de Djamil, exécute devant elle les 2 Madames qui gardaient les enfants. Horrifiée, elle entraîne sa fille hors de la pièce mais entend de nombreuses cartes mortelles partir de la main de Raoul… Cet enfoiré a aussi tué tous les enfants ! Révoltée, Sarah fige le temps, un pouvoir qui se manifeste pour la première fois… Fille d’un cauchemar éveillé, elle blesse Raoul avant que le temps reprenne son cours. Les autres fidèles des Bellini, accompagné de Théodore qu’ils ont délivré, ne comprennent pas pourquoi Raoul s’est effondré et poursuivent leur fuite… Les voitures font crisser leurs pneus et s’éloignent dans la nuit…
Pendant ce temps, Joy, Wata et Vidal découvrent le carnage. Joy est effondrée.
Feedback des MJ et des concepteurs
C’est durant cette séance que le chemin des PJ se séparent définitivement. Chacun a choisi son camp et ils sont maintenant dans une situation où ils devront s’affronter tôt où tard
Même si c’est quelque chose que les MJ évitent d’habitude, cette situation est particulièrement intense et intéressante à nos yeux et nous avons décider de continuer dans cette direction
Comme les joueurs en sont conscient (ils assistent à toutes les scènes depuis le départ), cela crée une sorte d’ironie dramatique terrible. Nous avons tous hâte de savoir comme cela va se terminer et c’est d’autant plus excitant lorsqu’on est MJ…
Les scènes de retrouvailles avec Joy étaient particulièrement émouvantes ! C’est une vraie récompense en tant que MJ lorsque autant d’émotions et d’intensité son mise dans une scène. Cela récompense toute la mise en oeuvre en amont de ces scènes pour soutenir celles-ci